jeudi 21 avril 2011

LA GÉNÉRATION EN CLASSE | C ki, C kwa, C cmnt k marche?


De toutes les générations en place (entre 5 et 6 se côtoient dans un centenaire), la «génération C» est sans doute la plus difficile à saisir. Non pas qu’elle est impossible à comprendre, mais plutôt qu’elle est en constante mouvance. La «génération C» a pris racine dans la techno… Et pas n’importe laquelle, la mobile svp! Celle qui évolue à chaque seconde, celle qui se métamorphose d’un appareil à l’autre, celle disponible sur le Web, qu’on transige avec le plastique après l’avoir magasinée sur les forums. Une marchandise informationnelle si abondante qu’il faut la traiter en 64 bits avec un processeur bicoeur, pour ensuite la diffuser sur les réseaux sociaux... malheureusement peu souvent cryptée en 128 bits! Elle est la génération du « multi-tasking ».

La «génération C» sait ce qu’elle veut et elle en veut parfois trop diront les générations précédentes*!

 On disait aussi de la «génération X» qu’elle se cherchait et de la «Y» qu’elle questionnait (en anglais «Why?»). Force est d’admettre que la «C» s’est trouvée. En fait, si on tente d’établir une généalogie des générations, on comprendra que la génération C représente un point marquant, une révélation identitaire de la génération Y, plutôt qu’une génération en soi. C'est la cohorte née avec le Web.

Ce qui distingue la génération C (1982-1994) c’est qu’elle représente la population active sur les bancs d’école. "C" la relève professionnelle à court et moyen terme et ses comportements sociaux sont teintés par l’apparition de l’Internet et la révolution du Web 2.0 qui magnétise nos futurs acteurs dans les réseaux sociaux. Cette tendance teintera, par le fait même, la manière de transiger et de communiquer sur le plan professionnel. Beaucoup de préjugés gravitent autour de cette génération qu’on qualifie de surendettée, politiquement peu engagée, difficile à mobilisée, surstimulée par la consommation et démontrant un déficit d’attention faisant bondir le niveau de décrochage. Mais qu'en est-il réellement? La génération C serait-elle une sous-cohorte de la «Y» dont l’impact social, suffisamment significatif, en justifierait l’étude? Le Cefrio s’est penché sur la question lors d’une étude québécoise sur les TIC chez les 12-24 ans et rassemble ses observations sur un blogue dédié à la générationC. Il est possible de télécharger quatre fascicules sur le sujet en format PDF : Les «C» en tant que citoyens; Les «C» en tant que travailleurs; Les «C» en tant que consommateurs; Les «C» en tant qu’étudiants.

Hors des sentiers battus

 L’étude révèle, entres autres, un écart dans les habitudes de vie et les façons de faire. Cet écart permet de nuancer la responsabilité de cette génération quant à ses choix et les difficultés qu’elle rencontre au quotidien. N’oublions pas que l’éducation parentale et académique trace le chemin de la relève. Alors qu’arrive-t-il lorsque la relève décide de sortir des sentiers battus? C’est le fossé générationnel… À tous alors la responsabilité de bâtir des ponts! Nos bonnes vieilles méthodes, leur «TIC» et le portrait avant-gardiste d’une société changeante, For the times they are a-changin'!

Ce qui décoiffe ne rend pas chauve!

Laissons les «C» nous conduire dans le Off-road de l’Internet et des médias sociaux, admirons-les traiter l’information sur plusieurs canaux simultanés et observons à quel point leur capacité à utiliser les outils en « multitâches » leur permettra d’accéder plus rapidement à plus de savoir. Enseignons-leur l’éthique et les rudiments d’une saine gestion financière, la planification et la bienséance comme l’on fait pour nous les baby-boomers, mais tentons d’utiliser leur canaux de communication et de diversifier les nôtres: YouTube, Twitter, Facebook, podcast, eBook, Skype et cie...

Invitation à participer à une étude en cours:
Enquête sur l'utilisation des TIC auprès des étudiants du collégial
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NOTES / SOURCES

*Comme les autres générations, la «Y» s’étend sur une période approximative de 20 ans. C’est au cours de cette période qu’apparaîtra la «C»:

  1. La génération grandiose : … - 1925
  2. La génération silencieuse : 1925-1945
  3. La génération des baby-boomer : 1945-1960
  4. La génération X : 1960-1980
  5. La génération Y (C) : 1980-2000 (1982-1994) ou les «Enfants du millénaire»
  6. Pour la suite, c-à-d pour étiqueter une génération, il faut habituellement attendre les premiers comportements sociaux observables chez une cohorte affectée par les mêmes événements sociaux soit vers l’adolescence des premiers individus (2013-2015).

Sources

mardi 12 avril 2011

La pédagogie 2.0

Twitter, YouTube, blogue et compagnie... Le Web actuel (le 2.0 pour ne pas le nommer!) comporte de nombreuses possibilités d'utilisation en pédagogie. Inutile de chercher très loin,les universités et collèges ont pour la plupart une page iTune U ou YouTube, ou encore commeen témoigne cet article: «Twitter dans l'enseignement supé­rieur : un outil de tra­vailcollaboratif». Certains enseignants diffusent leur cours sur un blogue plutôt que de serestreindre à un environnement numérique d'apprentissagefourni par l'établissement | Exemple du Cégep de Sainte-Foy: Introduction à After Effect (blogue de Daniel Allaire).

Cet exemple de blogue démontre un souci particulier pour l'expérience utilisateur et
l'esthétique. Cependant, ce n'est pas toujours le cas. Rehausser la qualité d'une production vidéo pour la pédagogie afin d'offrir une expérience plus proche du "Broadcast" que du "Home made" exige de l'investissement à tout point de vue. Par ailleurs, la pérennité d'un tel produit pourra défier le temps et le "vecteur technologique", ce qui n'est pas peu dire!

Voici quelques sources inspirantes:
Autres intérêts:
Si vous avez d'autres exemples inspirants, n'hésitez pas à laisser vos sources et commentaires...